par Caroline Lavoie-Gauthier

Quels sont tes aspirations et tes rêves? Aimerais-tu changer de métier et partir à ton compte, mais tu n’oses pas laisser ton emploi sécurisant? Ou bien, as-tu un projet fou que tu caresses depuis longtemps, qui dort dans un tiroir? Peut-être que tu voudrais plus de passion et de sens dans ta vie, mais tu n’arrives pas à voir clair.

Tu t’es fait dire que tu rêves en couleurs, que c’est irréaliste. Pourtant, tu constates que des gens, connus et moins connus, ont réussi à concrétiser des projets ou des rêves qui avaient d’abord été étiquetés ‘impossibles’.

Alors, tu tournes en rond dans ta tête. Tu te demandes pourquoi toi, tu n’y arrives pas… Tu te demandes peut-être s’il te manque quelque chose, pourquoi tu remets à plus tard la réalisation de tes rêves.

Une des raisons de ce blocage, c’est que tu te sabotes, plus ou moins consciemment.

Pourquoi? Parce chaque personnalité est composée de plusieurs sous-personnalités, ou archétypes. Non, ce n’est pas un trouble de personnalités multiples! On est tous faits comme ça.

Parmi ces multiples archétypes, on a tous en commun le saboteur.

Ce saboteur te met des bâtons dans les roues, non pas pour t’emmerder, mais pour te protéger. Cet archétype veut t’aider à rester en vie.

Par exemple, si tu veux quitter ton emploi pour partir à ton compte, et qu’autour de toi, tu connais plusieurs entrepreneurs ou artistes qui en arrachent, ton saboteur te dira :

« Reste où tu es, sinon tu vas te mettre dans la misère financière. »

« Tu n’as pas ce qu’il faut. Tu n’as pas assez de talent. »  

Et surtout : « Ça va être trop difficile et compliqué de changer. »

Peu importe le discours de ton saboteur, il cherche avant tout à te protéger et à assurer ta survie.

Bien que ce mécanisme de sabotage nous soit parfois utile, il nous empêche le plus souvent de nous accomplir. Un des plus grands regrets des personnes à l’orée de la mort, c’est de ne pas avoir fait ce qu’elles avaient réellement envie de faire de leur vie.

« J’aurais aimé avoir eu le courage de vivre la vie que je voulais vraiment, fidèle à moi-même, pas celle que les autres attendaient de moi. »

 (Bronnie Ware, Les 5 regrets des personnes en fin de vie)

Alors, comment peux-tu déjouer ton saboteur pour réaliser tes aspirations profondes?

Comment passer du mode survie à l’accomplissement de toi-même?

D’abord – et cela peut paraître étonnant – cesse de lutter contre ton saboteur. Transforme le plutôt en allié. Comment? D’abord en lui montrant que les bénéfices d’arriver au changement que tu désires dépassent largement les avantages de rester dans la sécurité du connu.

Ton saboteur veux te faire croire que changer, c’est lourd, difficile et compliqué.

Je sais maintenant que le changement n’est pas obligé d’être si difficile!

J’ai même découvert des preuves scientifiques que changer sa vie se fait plus rapidement en jouant, et donc dans la joie, la légèreté, et même le plaisir! C’est d’ailleurs pourquoi j’ai basé un de mes ateliers sur le jeu.

Une fois que tu as transformé ton saboteur en allié, tu as besoin d’apprendre à entendre la voix de ton intuition (que tu peux aussi appeler ton âme, ton cœur ou ton supraconscient). Et quand tu arrives à écouter et te laisser guider par cette voix intérieure, celle de ton saboteur prend sa juste place : te protéger en cas de réel danger, et non te surprotéger, ni te paralyser. Tu peux faire un pas, puis un autre et un autre sur le chemin de tes rêves. 

Oui, ça demande de la pratique, et souvent, un certain accompagnement pour interpréter ces messages de ton intuition et ensuite choisir de passer à l’action! J’ai développé une approche unique pour aider les gens à traduire les messages de leur voix intérieure afin de tracer la voie de leurs aspirations profondes. 

Alors je te pose ces questions :

Est-ce plus souffrant de rester en mode survie que de choisir tes rêves ?

Et à quoi ressemblerait ta vie si, au fait, le changement n’était pas si difficile?

*********************

Suggestion de lecture : « Excusez-moi mais votre vie attend » de Lynn Grabhorn.