par Dorothée Lavoie

Quand j’anime mes ateliers, mes participants me disent souvent que je suis très douce.

Ça me fait toujours rigoler un peu, parce que dans ma vie quotidienne, je ne suis pas particulièrement douce ou patiente!

Alors, pourquoi est-ce qu’on me dit que je suis douce?

C’est sans doute parce que mon approche aux exercices que j’enseigne en est une de la plus grande douceur.

Notre corps a besoin qu’enfin, on le traite avec amour et douceur.

Très souvent, les gens croient qu’en forçant beaucoup, ça sera plus efficace. Ils s’étirent alors pour arriver au bout de l’étirement, afin d’avoir l’impression d’être plus souples.

Mais mon but premier, dans la pratique des exercices que je transmets, c’est avant tout la santé. La souplesse est un bénéfice secondaire.

La pratique des étirements en douceur stimule la circulation sanguine et lymphatique, ce qui active notre système immunitaire.

Dans cette optique-là, la douceur est primordiale. La patience aussi.

Imagine ce qui arriverait au niveau de la santé dans le monde si chacun prenait soin de son corps, en respectant ses besoins.

Imagine les transformations si chacun prenait soin de son corps, avec amour et douceur?

Notre corps, avec sa grande sagesse, peut nous apprendre beaucoup lorsqu’on l’écoute.

Par exemple, quand ma collègue Stéphanie a été grippée récemment, elle s’est reposée (à contre-cœur, mais quand même!)… Dans un monde de productivité à tout prix, on violente trop souvent notre corps en ignorant ses signaux et en le forçant à travailler alors qu’il a besoin, avant toute chose, de repos.

Aujourd’hui, à 82 ans, j’ai une énergie débordante et je suis en pleine forme.

Si mon corps a besoin d’une petite sieste ou deux pendant la journée, je me permets de la faire, pour ensuite reprendre mes activités, pleine de pep!

Leonard de Vinci, Einstein et Winston Churchill avaient l’habitude de prendre de multiples siestes par jour. Selon des études, les siestes de moins de 30 minutes améliorent l’énergie, la productivité, le fonctionnement cognitif et même la santé. La science découvre ce que notre corps savait déjà.

Alors, si tu aspires à crée un monde où la douceur est une valeur importante, je t’invite à commencer à écouter ton corps et répondre à ses besoins.

« La sieste est une courtoisie que nous faisons à notre corps exténué par le rythme brutal de la ville » Dany Laferrière

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Suggestion de lecture :

« Mange, prie, aime : changer de vie, on en a tous rêvé… elle a osé ! » de Elizabeth Gilbert

À trente et un ans, Elizabeth possède tout ce qu’une femme peut souhaiter : un mari dévoué, une belle maison, une carrière prometteuse. Pourtant, elle est rongée par l’angoisse et le doute. Un divorce, une dépression et une liaison désastreuse la laissent encore plus désemparée. Elle décide alors de tout plaquer pour partir seule sillonner le monde !

En Italie, elle goûte aux délices de la dolce vita et prend les «douze kilos les plus heureux de sa vie» ; en Inde, ashram et rigueur ascétique l’aident à discipliner son esprit et, en Indonésie, elle cherche à réconcilier son corps et son âme pour trouver cet équilibre qu’on appelle le bonheur.